Simulation assurance auto au km

L’assurance automobile au kilomètre est un contrat d’assurance qui permet de payer une cotisation en fonction des kilomètres parcourus avec le véhicule. C’est donc un contrat sur mesure, ajusté en fonction des kilomètres réellement parcourus, une offre souvent très avantageuse pour les automobilistes qui réalisent peu de kilomètres à l’année. En règle générale, l’assurance au kilomètre devient intéressante lorsque l’automobiliste parcours moins de 10 000 kms par an.

Il faut savoir que le contrat d’assurance au km a initialement été mis en place dans les pays anglosaxons, sur le principe du Pay As You Drive (PAYD), ce qui signifie « Payez pour ce que vous roulez ». Ces contrats ont ensuite été rapatriés sur le marché Francophones, pour faire face à la demande de plus en plus croissante des automobilistes tricolores. Bon nombre d’automobilistes disposent d’un véhicule principal ou secondaire qui roule peu, quelques mois dans l’année, ou des sorties du week-end, autant assurer ces voitures au kilomètre.

Le principe du fonctionnement dépend de l’assureur, l’assurance auto au kilomètre peut intégrer un forfait kilométrique dans le contrat, lui-même estimé par le conducteur. Si l’automobiliste estime faire moins de 10 000 kms, l’assureur va fixer un plafond à 10 000 kms annuel, l’automobiliste devra donc rester en dessous de ce seuil pour préserver une prime d’assurance avantageuse. S’il dépasse le plafond, alors la prime sera automatiquement réévaluée et dans ce cas précis, il devient inutile d’avoir un contrat d’assurance au km.

Certains assureurs appliquent aussi un tarif minorés pour les kilomètres non effectués. Si l’automobiliste a estimé faire 5000 kms à l’année et qu’il n’en fait que 3000 kms, alors il profitera d’une réduction sur les kilomètres non parcourus, une méthode efficace pour récompenser le petits rouleurs.

Comment se passe la gestion de l’assurance au kilomètre ?

Pour pouvoir souscrire à l’assurance auto au kilomètre, il est demandé à l’automobiliste d’effectuer un relevé annuel de son compteur kilométrique. Il doit alors envoyer une photo de son compteur chaque année, ou chaque semestre pour assurer le suivi du kilométrage effectué avec le véhicule. Certains assureurs proposent l’installation d’un boitier électronique, ce boitier permet d’assurer le suivi en temps réel des kilomètres parcours, et d’appliquer un tarif bien plus ajusté aux besoins de l’automobiliste. Le relevé est beaucoup plus fiable, notamment pour une question de gestion et d’organisation des assureurs. A noter que certains assureurs auto sont reconnus pour ce type de services.

Le contrat d’assurance auto au km présente un engagement pour l’automobiliste. Il sera précisé le plafond à ne pas dépasser, et les modalités d’applications de pénalités en cas de kilométrage dépassé. Si le dépassement est léger, l’assureur n’appliquera pas de surcoût, en revanche, si le dépassement est important, l’automobiliste devra régler une somme supplémentaire sur sa prochaine cotisation d’assurance. En cas d’estimation réévaluée, il est vivement conseillée de contacter son assureur pour mettre à jour le contrat, et éventuellement repasser sur un contrat d’assurance auto classique.

Par exemple : un automobiliste ayant un véhicule secondaire peu utilisé, il change de travail et doit parcourir chaque jour 30 kms aller/retour, ce dernier va rapidement se retrouver au seuil de son contrat d’assurance au km. Il peut contacter son assureur pour réévaluer le plafond ou passer sur un contrat d’assurance auto classique.

Assurance auto au km : tiers, tiers plus et tous risques

Comme sur les autres contrats d’assurances auto, le contrat d’assurance au km prévoit différents types de formules, du tiers jusqu’au tous risques. L’automobiliste peut donc définir ses garanties en fonction de ses besoins et de l’utilisation du véhicule. Si la voiture reste stationnée une grande partie de l’année, il sera conseillé de prévoir une garantie bris de glace, vol et incendie, pour palier à tout sinistre pouvant survenir. Si le véhicule est stationné dans un garage, alors il peut être intéressant d’envisager l’assurance garage mort, ou une option hivernage, selon l’utilisation.

Enfin, pour un véhicule secondaire, les automobilistes ont tendance à partir sur une formule au tiers. Il faut cependant rester prudent sur les garanties réduites. En effet, un véhicule qui roule peu est plus exposé à des risques de pannes (prévoir l’assistance dépannage) mais aussi à des possibles défaillances (crevaison de pneumatiques, panne moteur, immobilisation du véhicule).